Réponse d’Hubert Falco aux attaques personnelles de la députée LREM Cécile Muschotti dans Var Matin

Dans une interview publiée hier dans les colonnes de Var Matin, la députée LREM Cécile Muschotti a formulé plusieurs critiques et attaques personnelles contre notre Maire, Hubert Falco, qui lui répond à son tour point par point aujourd’hui dans un entretien avec le quotidien régional que nous vous proposons de découvrir :

Elle a dit : « On ne peut pas poser sur la table la même énergie à 75 ans qu’à 40. »

Dans un premier temps, Hubert Falco évoque le travail : « On n’est pas nommé ou désigné maire d’une ville ou président d’une grande Métropole, on est élu ! C’est la base de la démocratie. Pour être élu et de surcroît réélu, il faut avant tout travailler, énormément travailler. Le travail, comme le respect ou l’humilité, ne semblent pas être les qualités premières de la députée de la majorité présidentielle Cécile Muschotti. Selon le classement de l’activité des parlementaires français publié récemment, elle est la députée du Var la moins travailleuse à l’Assemblée nationale.

À ceux qui disent fort justement à l’Assemblée qu’ils ne la voient jamais, elle répond qu’elle est dans sa circonscription. À ceux qui disent fort justement dans sa circonscription qu’ils ne la voient jamais, elle répond qu’elle est à l’Assemblée nationale ! Le respect dû aux citoyens ne saurait se satisfaire de ce genre d’excuses. »

Elle a dit : « Hubert Falco a été un bon maire, qui a su s’adapter en passant de Pignans à Toulon. »

Après cette première charge, le maire semble ne pas avoir apprécié les remarques de la députée sur son âge et son passage de la mairie de Pignans à celle de Toulon. « L’expérience n’est pas un détail. Elle nous apprend beaucoup, à commencer par le respect. Le respect des femmes et des hommes qui composent notre société, qu’ils soient jeunes, moins jeunes, de la grande ville ou du petit village. Le respect de ses valeurs, de ses convictions comme celles des autres ! C’est d’ailleurs ce qui fait l’honneur de la démocratie française qui jusqu’à aujourd’hui, a toujours su puiser sa richesse dans la diversité de ses territoires et de ses concitoyens. Oui, on peut être né dans un petit village, y grandir et même en être élu maire, ce qui est un honneur, toujours, grâce à la volonté des électrices et des électeurs.

Oui, le maire d’un petit village peut être élu président d’un Conseil général dans un grand et beau département, le redresser et redorer son image. Oui, le maire d’un petit village peut devenir maire d’une grande ville de France alors sinistrée et là encore la redresser, la transformer avec son équipe, ses partenaires associatifs, économiques et institutionnels à force de travail, créer une intercommunalité de 12 communes et de 440 000 habitants et en faire la 14 e Métropole de France, celle où l’on crée le plus d’activités dans toute la région. »

‘‘Elle est la députée du Var la moins travailleuse
à l’Assemblée nationale.”

Elle a dit : « Il va falloir construire un projet pour notre métropole. Un projet tourné vers le XXI e siècle. »

Troisième propos à ne pas avoir été digéré par le président de TPM, ceux de la députée concernant les ambitions de la Métropole. Pour Hubert Falco, TPM est une « métropole dans laquelle chacune des 12 communes peut valoriser ses atouts, son art de vivre, son identité et la vie des gens. Une Métropole qui a déjà investi sur son territoire près d’un milliard d’euros.

Fier de notre Métropole Var, nous n’avons pas à nous tourner vers Nice à l’est ou vers Marseille à l’ouest. Restons plus que jamais nous-mêmes, restons Varois et fiers de l’être, en prenant toute notre place sur l’axe méditerranéen. On ne peut pas être un bon maire, ni un bon député, si on oppose nos concitoyens les uns aux autres, si on oppose l’homme à la femme, le jeune au moins jeune, le citoyen du village à celui de la grande ville ! »

Elle a dit : « A La République en marche, nous venons majoritairement de la société civile. Je ne suis pas déconnectée du territoire. »

Enfin, Hubert Falco s’attache à détailler le cheminement politique (et géographique) de la députée qui estime que les rangs de La République en marche sont majoritairement composés de personnes « de la société civile ». « La députée LREM a adhéré aux jeunesses communistes quand elle avait 15 ans, en 2002. Six ans après, en 2008, alors secrétaire départementale des Jeunes communistes, elle est élue conseillère municipale à La Seyne-sur-Mer sur la liste de gauche. En 2010, elle rejoint la liste PS de Michel Vauzelle aux élections régionales où elle ne sera pas élue personnellement, sa liste, gagnante à l’échelle régionale, n’étant pas arrivée en tête dans le Var et à Toulon !!! En 2014, c’est à La Garde cette fois qu’elle se parachute en intégrant la liste d’Union de la gauche et où elle siège désormais dans l’opposition municipale.

En mars 2015, c’est sous l’étiquette PS qu’elle se présente aux élections départementales dans le canton de La Garde, où elle sera battue, puis en décembre aux élections régionales où elle sera une fois de plus battue dès le premier tour. Un an plus tard, en décembre 2016, alors secrétaire fédérale du Parti socialiste, elle obtient tout naturellement l’investiture socialiste pour se présenter aux élections législatives. Mais quelques semaines plus tard, c’est finalement sous l’étiquette En Marche qu’elle souhaitera se présenter ! Quelle belle constance dans ses convictions… Bien loin du « nouveau monde » et de la société civile auxquels elle prétend appartenir, la pourtant si jeune députée du Var a déjà un long passé électoral, je dirai même un lourd passif politique ! Après La Seyne-sur-Mer et La Garde, Madame Muschotti envisage semble-t-il cette fois de se présenter aux prochaines élections municipales à Toulon, c’est son droit le plus absolu.

‘‘La pourtant si jeune députée du Var a déjà un long passé électoral,
je dirais même un lourd passif politique !”

À titre personnel, je souhaite que tous ceux qui l’envisagent, puissent se présenter, assumer leurs convictions et avoir le courage de les présenter en toute clarté aux Toulonnaises et aux Toulonnais. C’est eux et eux seuls qui décideront. Pour notre part, avec mon équipe, l’État et tous nos partenaires associatifs, économiques et institutionnels, nous allons continuer à travailler inlassablement, avec énergie et humilité, au service de nos concitoyens, de notre ville et de notre Métropole. Avec de nombreux projets en cours et à venir, il reste encore beaucoup à faire. »