Notre Maire, Hubert Falco, était réuni ce mecredi matin avec ses collègues Maires de la Seyne sur Mer, Marc Vuillemot, et de Saint-Mandrier-sur-Mer, Gilles Vincent, le Secrétaire Général de la Préfecture du Var, les représentants de la Préfecture Maritime, des Services de l’État, de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, du Département du Var, de la Métropole Toulon Provence Méditerranée et de la CCI du Var, pour la mise en place du comité qui pilotera le dossier du futur concours international pour l’avenir de la rade, qui visera à aménager notamment les 36000 m2 en bord de mer de l’ancien site de DCNS (Aujourd’hui Naval Group), transféré en 2016 du Mourillon au Technopôle de la Mer à Ollioules.
Le 30 novembre dernier, Monsieur le Préfet Maritime et la Défense nationale annonçaient la possibilité de mise à l’étude d’une nouvelle option pour la construction du futur quai croisières.
Comme l’a rappelé Hubert Falco, ce site n’était pas disponible quand les précédentes études avaient débuté. Nous n’avions en effet à l’époque aucune assurance que l’État céderait un jour ces 36000 m2 qui jouxtent la DGA, lieu stratégique pour la Défense Nationale et qu’une activité croisière pourrait y être développée. Notre Maire avait cependant déjà manifesté en octobre 2016 auprès du Ministre de la Défense le grand intérêt des collectivités pour ce terrain.
Aussi, le 4 décembre 2017, il a été décidé de sursoir à la construction du quai initialement envisagé dans le port actuel de Toulon Côte d’Azur face au bâtiment de la Direction départementale des territoires et de la mer, la vénérable DDTM, pour le repositionner dans un domaine maritime beaucoup moins contraint.
Cette décision était partagée par l’ensemble des acteurs publics présents ce matin mais aussi par les clients armateurs opérant dans la rade (l’armateur Royal Caribbean Cruises LTD ou RCCL par exemple). Ces derniers se sont d’ailleurs félicités publiquement début mars lors du Salon international de la Croisière de Miami du choix effectué par la Métropole TPM sur la nouvelle implantation du quai.
À l’occasion de ce salon, la compagnie Disney Croisières a d’ailleurs annoncé sa venue dans la Rade dès 2019.
Le 15 décembre encore, la Contrôleur Général des Armées a confirmé que l’ex-secteur DCNS pouvait être cédé aux collectivités et restitué à des activités civiles. Elle confirmait également que certaines activés de la Défense Nationale resteraient durablement présentes au sein de l’Arsenal du Mourillon mais qu’elles pourraient se satisfaire d’activités civiles à proximité, sous certaines conditions bien sûr.
Comme indiqué par Hubert Falco, que peut-on dès lors imaginer de plus attrayant à aménager, de plus attractif qu’un secteur de bord de mer ? de bord de Rade ? comparé aux surfaces contraintes à l’intérieur du port de plaisance dont on se serait contenté si cette opportunité ne s’était pas présentée.
Les nouveaux aménagements devront plus encore qu’auparavant être respectueux de l’environnement en proposant des dispositifs maitrisant la qualité de l’eau et de l’air en particulier. Ils devront s’intégrer dans l’urbanisme de la ville. Ils devront respecter les règlementations de sureté et de sécurité tout en permettant au citoyen de s’approprier des lieux symboliques.
Dès lors le Port de Toulon-La Seyne Brégaillon pourra se maintenir dans la carte des destinations méditerranéennes prisées par les armateurs du monde entier.
Pour toutes ces raisons notre Maire, Hubert Falco, et les acteurs de ce projet ont décidé de créer un Comité de pilotage pour préparer l’aménagement du secteur allant de Mayol à Pipady et définir ensemble les conditions d’un grand concours de qualité largement ouvert au national et à l’international.